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  • Photo du rédacteurMelanie Blaser

FORÊT



Peut-être que je suis comme une forêt. Si un drone survole cette forêt, on voit de beaux arbres de toutes sortes, des grands, des petits, des feuillus, des conifères, autochtones ou exotiques. On voit aussi un menhir, phallique, enfoncé dans la terre nourricière, l’origine de tous les arbres. L’énergie et la vie. L’équilibre. La forêt est belle, saine. Parfois un arbre dépérit. Il a une maladie ou il est vieux et n’a plus de sève. Alors, je suis attentive, je regarde comment il évolue, si je peux l’aider, s’il va se reprendre ou mourir, si je dois laisser faire ou le couper, s’il va contaminer les autres arbres, ou si les autres arbres sauront se défendre d’eux-mêmes. Je regarde, je suis attentive, mais pas obnubilée. L’arbre malade ou affaibli n’est pas mon unique préoccupation, au détriment de la forêt. Et s’il doit partir, alors la forêt continuera d’exister, d’évoluer, d’être saine, belle et d’abriter des oiseaux, des insectes et des amoureux.

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